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Concours 2016

Finalistes

MATHILDE ROUSSEL

Lauréate du Concours International Françoise 2016

Mathilde Roussel évoque le caractère éphémère de notre passage sur terre grâce aux matériaux organiques qu’elle utilise et qui évoluent sans cesse à travers le temps. L’artiste parle souvent de fossilisation lorsqu’elle fait référence à son travail, ses œuvres peuvent en effet nous apparaitre comme la pétrification de nos mémoires accumulées. Ce sont des formes de carapaces érigées pour nous aider à surpasser la dureté de la vie.

SON PROJET

  • Titre : Hydro-lithe
  • Installation pensée comme un organisme vivant qui par un processus simple purifiera l’eau de pluie à travers sa forme de coquillage fossilisé et permettra ainsi aux habitants d’arroser leurs propres plantes et aux jardiniers d’utiliser l’eau pour l’arrosage du jardin. Créer un point de repère, similaire à la fontaine d’une place de village. Des discussions et des échanges autour du fonctionnement et de l’emplacement de l’installation seront organisés afin que les habitants participent activement au processus de création de l’œuvre.


JEANNE DE PETRICONI

Dans un premier temps Jeanne de Petriconi a collecté les souvenirs de manière quasi obsessionnelle. La collecte s’est estompée pour faire place au geste. Elle conçoit dorénavant des sculptures qui reprennent également une certaine mémoire du geste avec des matériaux naturels. Elle puise dans le milieu architectural, minéral ou organique ainsi que dans l’Histoire de l’art, la poésie ou les sciences.

SON PROJET

  • Titre : Cristallisation
  • Projet de sculpture où l’architecture, le milieu animal et minéral se trouvent réunis et suspendus en un pli, symbole d’une métamorphose cristallisée. Inspirée par les édifices du XIXème siècle, s’appuyant sur la transparence, les jeux d’ombres, la légèreté, l’élégance, ou l’idée de refuge qu’ils transmettent. Equilibre suggestif entre organique et minéral.

AMANDINE ARCELLI

Prix Spécial du Concours International Françoise 2016

Sculptrice, Amandine Arcelli travaille la matière brute, chargée d’histoire, d’une identité et construit des sortes de totem, formes tribales. Liées également à l’architecture urbaine, elles appellent aux gestes du quotidien, au côté industriel.

SON PROJET

  • Titre : Too Mata #1
  • Entre histoire de la sculpture et la sculpture contemporaine. Too Mata est une sorte de Totem qui porte un récit de Pantin, qui célèbre le geste, la matière, l’ouvrier et une nature urbaine, pour construire à partir de fragments de l’histoire de la ville de Pantin avec des matériaux et des gestes récupérés trouvant leur origine dans le monde ouvrier, les chantiers de construction, rite mystérieux.


JERÔME GRIVEL

Un travail pluridisciplinaire qui explore l’idée de perception aux travers d’approches physiques et expérimentales. Ses œuvres engagent souvent le corps du spectateur, elles l’isolent, le mettent à l’épreuve de l’espace…elles instaurent un dialogue. Son travail s’active par la présence et appellent à la déambulation ou à la projection mentale d’un corps dans l’espace.

SON PROJET

  • Titre : Giratoires suspendus à double entrée
  • Cette sculpture, pénètrable, utilisable, placée de manière centrale dans le jardin constituera pour les usagers de l'ensemble architectural un point de repère, une zone de rencontre ainsi qu'un éventuel terrain de jeu