Nico Raddatz

Après avoir fait des études de sociologie à Johannes-Gutenberg-Universität Mainz, Nico Raddatz est titulaire du Diplôme National d'Arts Plastiques (DNAP), option "Communication", à l’École Européenne des Beaux-Arts de Bretagne, Rennes ; d'une Maîtrise "Art du Spectacle", et d'un grade de Master Professionnel "Mise-en-Scène et Scénographie" à l'Université Michel de Montaigne Bordeaux III. Il a travaillé comme stagiaire en machinerie et à l'atelier de création au Grand Théâtre à Bordeaux, et comme assistant en scénographie avec l'écoartiste Michel Blazy.

Pendant ses études, Nico prête son intérêt à l'anormalité, et le comportement non-conformiste lié à un contexte psychanalytique. La création d'espace intime, le théâtre invisible ou sans acteur, l'artiste sans oeuvres, ou encore le Moi imaginaire comme existentialisme dans une société postcapitaliste, ou les frontières entre réel et imaginaire deviennent flou - tel que les espaces virtuels - sont au centre de ses recherches.

Aujourd'hui Nico Raddatz est artiste environnemental, contextuel, scénographe et géoplasticien confirmé. Il travaille autour de l'influence psychologique due aux propriétés de l'objet d'art souvent exposé dans un contexte de landart ou d'art urbain. Son travail consiste principalement en des compositions scénographiques utilisant des tubes de canalisation en pvc comme matière principale. Ces tubes, produit purement industriel, il les regarde comme les veines de notre civilisation, qu'il cherche à faire cohabiter avec la flore et faune pour "enraciner" l'Homme dans son environnement naturel.

En 2015 Nico a été invité par la communauté des communes Maremne Adour Côte Sud des Landes (MACS) d'exposer son installation "Synésthésie Synthétique" dans le cadre de la manifestation MACS Y ART. Il s'agissait d'une installation "tubique" et "sonore" qui était animée par le toucher du visiteur qui se somnanbulait dans l'installation, et qui est en quelque sorte devenu acteur.
Dans la même année, Nico a exposé avec la galerie *kontakthof* à Paris. Un an auparavant, il a participé avec son travail "carte d'identité" à l'exposition collective "Ready-Made, 100 ans plus tard" dans la galerie Espace Projet à Montréal.

En 2016, Nico est invité par la Ville de Bayonne d'investir l'espace d'un arbre sur la Place de la République (face à la gare) à Bayonne, dans le cadre du "Parcours d'Artistes" annuel de la ville.

En 2017, Nico optient la bourse du programme "Création en cours", dispositif de soutien aux jeunes artistes en résidence dans les écoles et collèges les plus éloignés de l'offre culturelle, initié par le "Ministère de la Culture et de la Communication" et le "Ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche", en collaboration avec l'établissement public de coopération culturelle "Médicis-Clichy-Montfermeil" (Ateliers Médicis) et en partenariat avec la DRAC Nouvelle-Aquitaine. Avec la participation des élèves de l'école de Pissos, il réalise l'installation murale et l'oeuvre pérenne "Chlorophyllarmonie"