Félix Wysocki
Félix Wysocki Apaiz, est un artiste Français né en 1992 à Paris (14ème). Il réside actuellement entre Strasbourg et Barcelone.
Il fait d’abord ses études aux Beaux Arts de Brest (ESAAB) puis à L’Université de Seville en Espagne.
Il est ensuite diplômé d’un DNSEP à la Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR) à Strasbourg en 2016.
Son univers artistique mélange typographie, réalisme et symbolisme.
Chaque projet, le plus souvent participatif et fédérateur, est une occasion d’adapter son travail en fonction de son contexte et de son environnement.
C’est au travers d’un jeu d’images, de textes, de formes et de matières que Félix W. APAIZ tente de donner du sens à ses peintures.
Elles sont parfois poétiques et colorées et parfois plus sombres et engagées avec un regard critique et attentif sur notre rapport aux autres et au vivant.
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LA VISITE DE SAINT ANTOINE À SAINT PAUL
Fresque réalisée à Saint Paul-les-Dax dans le cadre du festival Muralis et grâce au collectif Kalos. Elle met à l’honneur les légendes et la nature Saint-Pauloises : La composition et les personnages sont librement inspirés du tableau La Visite de saint Antoine à saint Paul de Matthias Grünewald (vers 1412–1416). Deux personnages mystérieux symbolisant Saint Antoine et Saint Paul sont assis au cœur de la forêt, près de la mythique pierre de Tinon, réputée pour accueillir le sabbat des sorcières dès le Moyen Âge. Dans leurs mains, des corbeaux, en référence à l’oiseau du blason communal, qui, selon la légende, aurait apporté chaque jour un demi-pain à saint Paul ermite lors de sa retraite dans le désert.
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RETOUR À L’ANORMAL
Fresque murale de 50m x 4m réalisée sur les murs de l’entreprise MTS Manutention Transport Service. Elle est visible de la Rue du Général Conrad à Strasbourg.
Cette peinture fait écho à notre contexte actuel :
C’est à force d’entendre en permanence parler d’un « retour à la vie normale » que l’idée m’est venue. Une vie prétendument normale. Une expression que je perçois comme une manière de rendre supportable, acceptable voir confortable le monde d’avant.
À l’heure d’une crise sanitaire ou les écarts de richesses ne cessent de s’agrandir, ou les services publiques s’effritent, ou les inégalités sociales et les injustices environnementales persistent... Il me semblait plus adapté de qualifier notre situation de « retour à l’anormal ».
En parallèle du bouquet de fleurs pop et coloré, la phrase quant à elle, renvoie à une réalité plus sombre et violente. Elle nous invite à garder les yeux ouverts et à réfléchir ensemble à de nouveaux modèles de société pour demain.
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UN AUTRE REGARD SUR L’EUROPE
Fresque réalisée avec l’aide des élèves et le soutien des professeurs du Collège Vauban International à Strasbourg, dans le cadre de la Fête de l’Europe 2025. Intitulée « Un autre regard sur l’Europe », elle met en scène deux enfants construisant une cabane en bois, tandis qu’une troisième vient s’y réfugier — métaphore d’une Europe protectrice mais fragile. Les enfants incarnent l’espoir, la solidarité et l’avenir d’une union construite collectivement. Le feu, visible dans la partie haute de la cabane, symbolise les conflits, les guerres et les crises actuelles, comme le réchauffement climatique, faisant écho à la célèbre phrase de Jacques Chirac : « Notre maison brûle, mais nous regardons ailleurs ». La référence au tableau La Nuit étoilée de Van Gogh évoque les étoiles du drapeau européen. La carte de l’Europe y est représentée à l’envers, en référence à la projection de James Gall et Arno Peters ou encore à la carte inversée du géographe australien Stuart McArthur. Ce choix invite à s’interroger sur le rôle politique des cartes et remet en question nos représentations habituelles. Renverser la carte devient alors une manière de réfléchir à notre propre perception du monde. L’œuvre nous incite ainsi à changer notre regard sur l’Europe et à adopter une vision plus critique, poétique et solidaire.
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MARCEL ROZARD
Cette fresque, réalisée à Frotey-lès-Vesoul (Haute-Saône, 70) à l’occasion du 80ᵉ anniversaire de l’Association AHSSEA, a été installée au sein d’un centre éducatif. Inspirée d’une photographie d’archive, elle rend hommage à Marcel Rozard, ancien éducateur et directeur de l’association, qui a consacré sa vie à la protection et à l’accompagnement des enfants et des jeunes en difficulté. Par respect du droit à l’image, les visages des enfants représentés ont été volontairement adaptés.
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NOUVEAU MONDE
Fresque murale réalisée pour la ville de l’Isle d’Espagnac en bordure de la ville d‘Angoulême en France.
Elle fait référence à l’histoire du lieu car c’est une ancienne maternité qui va être entièrement réhabilité prochainement.
Je me suis inspiré du travail de Käthe Kollwitz. Une sculptrice, graveuse et dessinatrice allemande (1867-1945). Le thème de la mère et l’enfant y est souvent évoqué. Je me suis inspirée de plusieurs de ses dessins pour la composition des personnages.
Je voulais aussi reprendre la symbolique de l’eau dans la maternité. L’importance de cette élément dans le commencement de nos vies.
Le choix des vagues et de la mer comme élément liquide évoque pour moi les personnes migrantes qu’on laisse mourir en mer. Un élément qui résonne aussi avec l’histoire du lieu car ce bâtiment était pendant un temps un passage important de trafic d’humains et il était occupé par des passeurs et des migrants.
Le titre de l’oeuvre « MONDE NOUVEAU » fait référence à la chanson de « Feu chatterton » et délivre un message d’espoir pour un changement radicale de direction politique et sociale.
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NARCISSUS
Narcissus, Fresque murale réalisée dans l’école Notre Dame de Strasbourg. Elle s’inscrit dans un travail avec les élèves de 1re option art plastique sur la thématique du paysage.
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