Catie de Balmann
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L'arbre Déton(n)ant 1
2016, installation à l’entrée de Vivès.
Greffe de 2000 bouchons de champagne issus d’une collecte au sein du village.
Chaque année une photo anniversaire de l’oeuvre est faite.
Dans 12 ans l’arbre sera écorcé, son écorce constituera un des éléments de discussion de la plateforme Dancing Floor. Comment l‘arbre va t-il intégrer
les bouchons de liège dans son écorce ? L’écorçage des chênes-liège, réalisé à des intervalles de 12 années, produit entre 250% et 400% plus de liège que ce que produirait le même arbre non exploité. Ce caractère renouvelable est aussi un facteur, selon une gestion durable, de l’augmentation des propriétés de fixation de CO2 de cet arbre.
Reportage Vivexpo 2016 : la fête du liège avec l’institut Méditerranéen du Liège
par TV Press’ Cat. Interview à 5’43’’ https://youtu.be/8xwwkCi-e4g -
Chez Moi ou Mille et Une Nuits
A Barcelone, avec la participation des habitants de 88 fenêtres, pour chacune des fenêtres 2 rideaux de (1,5 m x 3,3 m). Soit une installation d’une surface de 792 m2 de voilage.
Une fête de quartier et un repas «paella» ont été organisés avec Recreant Cruïlles et Idensitat, des tables rondes et conférences ont été organisée avec avec la fondation Antoni Tapiès et Eclectis et avec les artistes Gianluca Cresciani, Maria Anwander, Laia Solé, Álvaro Muñoz Ledo, Col·lectiu ATLAS, Olaia Sendón, Dixpositius, Raons Públiques.
www.rtve.es/alacarta/videos/la-aventura-del-saber/aventura-del-saber-idensitat/2535871/
Comunicación y Cuidad, Miguel Ángel Chaves Martín, p 152 et 153
http://fr.calameo.com/read/0044196590a295b7aaf3a
Tentative de retournement d’un intérieur vers l’extérieur - d’une «intimité» vers un espace public.
Comment agissent les éléments «intérieurs» des foyers quand ils sont sort is à l’extérieur, quels espaces produisent ils ?
Dans la proposition Chez moi ou Mille et Une Nuits, le support qui opère et concrétise la transaction «appropriation de l’espace public par les usagers», est une partie mobile : les rideaux.
L’ ensemble des habitants d’un immeuble passe leurs rideaux de l’intérieur à l’extérieur de leurs fenêtres. Ce geste re - dessine la façade, ici celle de l’architecte Antoni Bonet i Castellana, en créant sur le bâtiment une peau en voilage de couleurs, celles du spectre de la lumière.
Cette combinaison prend tour à tour le statut de sous - vêtement ou de survêtement,
soit qu’elle soit animée par les courants d’air - de lumière de l’intérieur
ou de l’extérieur. Elle peut être considérée comme le résultat d’un tissage virtuel entre les habitants du bâtiment, l’artiste, le médiateur culturelle
et les usagers de l’espace public.
La mobilité de la combinaison permet de «transpeauser» et de «superpeauser
» des édifices entre eux, d’un quartier à un autre, d’une ville à une autre...
La combinaison se greffe ponctuellement. Une carte postale fixe son passage. -
Coloriage 2
Décembre 2015 avec les usagers de la Maison de Quartier d’Yvetot. Série de 12 photos pour faire des posters - affiches, des projections, dimensions variables.
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Robes de Voyages, Voyages de Robes,
1998 - 2016, Espagne, France, Madagascar, Equateur.
Work-in-progress, Robes, performances, photographies.
En 2005 avec ma récolte d’étiquettes épinglées, je pars à Madagascar pour faire une unique robe. Et je rencontre plusieurs créateurs de mode malgaches, mon coupon avec les étiquettes est trop petit pour les faire travailler tous, alors je récupère des surplus d’étiquettes auprès des usines délocalisées et sur les fripes importées des pays d’Europe,
36 m2 de tissus d’étiquettes est créé pour faire 18 robes, chacune des robes est conçue pour une performance (une histoire).
A chacune des étapes de ce travail (Dégriffage public, Voyages de Robes, Robes de Voyages, Coutures de Territoire, le terrain (plastique) s’agrandit, se renouvelle, proportionnellement aux rencontres faites. L’horizon multicolore que dessinent les accumulations d’étiquettes, sur un principe participatif des populations, est donné à voir sur une verticale. Le tissu est redressé en robes, celles-ci permettent la station debout et la mobilité. Habitées par des femmes du monde entier, dans divers contextes, elles déplacent - localisent - superposent divers paysages réels – plastiques – locaux - globaux - économiques...
http://catiedebalmann.e-monsite.com/pages/degriffage-public-participation-d-un-entourage.html
http://catiedebalmann.e-monsite.com/pages/textes-d-yvette-le-gall-et-de-nathalie-travers-et-de-lise-lerichomme-avril-2007.html
http://catiedebalmann.e-monsite.com/pages/itineraire.html
http://catiedebalmann.e-monsite.com/pages/tricot-de-peau-relais-ou-2-3-4-robes-en-1-robe-champs-de-couleurs-2010-modele-reidun-2008.html
https://youtu.be/AwOuMNDA2_g
https://youtu.be/am-gw_KtBa4 -
TransPorter/Lambahoany en Mouvement (TLM)
OEuvre-entreprise, work in progress, Madagascar, France
Catie de Balmann signe un concept artistique singulier. Elle
propose à Ridha Andriantomanga, Pierrot Men, Jean-Yves
Chen, Hemerson, Ndrematoa, Mamy Rajoelisolo, Rfaral,
Soasoa Ratsifa et Mme Zo (des artistes malgaches) de créer
des lambahoany. Cette opération s’appuie sur une longue tradition
de production de tissu et sur la valeur culturelle du lambahoany,
menacée. Ensemble ils insufflent un nouvel élan à ce patrimoine
commun, le maintiennent en mouvement et en résonance avec
son temps. Les artistes, les entreprises et les structures culturelles
impliquées nouent ainsi une chaîne de production de sens avec
la chaîne de production industrielle de ces textiles, dans une
dynamique vertueuse.Vendues aussi sur les marchés au prix
habituel, ces créations contemporaines habillent les usagers
de lambahoany et investissent le quotidien. Le pari est de
développer, grâce aux artistes, cette économie locale.
TransPorter/lambahoany en mouvement s’inscrit très concrètement
dans l’écriture d’un maillage artistes/entreprises/population.
Lamba « Ho any » : Aller là-bas, aller au-delà. Il s’agit là, aussi,
pour une artiste, de déployer ses concepts au-delà de ses propres
créations, de repousser les limites, de démultiplier les territoires
d’interventions /d’inventions également. De vivre et
travailler ici et là ; de faire vivre et de faire travailler.
Cela questionne la manière dont un artiste peut faire oeuvre,
avec d’autres artistes, dans un pays qui n’est pas le sien mais
dans lequel il réside, un temps.
Nathalie Travers / Art to beA Madagascar, 9 x 3000 oeuvres-lambahoany de TLM sont disponibles, au prix habituel du marché local.
Les lambahoanys - oeuvres ont été édités et créés une collection à ciel ouvert.
Autres objectifs : rechercher des traces des oeuvres déposées, rencontrer les porteurs de lambahoany, retrouver le fil qui nous relie aux usagers et aux lambahoanys
de TLM. Donner à voir les mouvements des porteurs de lambahoanys,
leurs apparitions et leurs disparitions, rechercher cet essaimage dans l’immensité
de Madagascar, dans ses paysages, ses villes et ses villages...http://catiedebalmann.e-monsite.com/pages/transporter-lambahoany-en-mouvement.html
www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/CLT/pdf/Conv2005_IFCD_Projects_Madagascar_Book.pdf
www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/CLT/pdf/Conv2005_6IGC_INF4_IFCD_projects_fr.pdf
Pages 30 et 31
http://fr.unesco.org/creativity/node/4955