David Leleu
Partir d’images déjà existantes pour en créer de nouvelles, voilà ce à quoi David Leleu s’engage à travers son travail. Chaque œuvre de l’artiste se construit à partir de documents pré-existants qu’il récolte et extrait du monde inépuisable des images. À partir de cette source, il met en place différents procédés, manuels, techniques ou mécaniques, pour transformer l’image, la révéler autrement, la réinventer et la réactiver.
David Leleu est diplomé de l'ERG (Ecole de Recherche Graphique), Bruxelles. Il est résident de la malterie de Lille.
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L'art floral, 2018
L’Art Floral se compose d’un livre creusé et d’une série de 6 tirages photo taille réelle, dévoilant différentes strates du livre.
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Expanded projector, 2018
Dispositif qui déploie la pellicule 35mm d’un vieux film porno. Cette boucle de plusieurs mètres dévoile très lentement les images du film.
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La nature calquée directement, 2018
David Leleu travaille depuis plusieurs années sur ce phénomène optique qu’il explore et expérimente. Pour cette installation, le Beffroi de Lille devient l’écrin de 36 projections sur papier calque, révélant un panorama inversé de la métropole Lilloise. Isolé de la lumière du monde pour le redécouvrir, le visiteur est plongé au cœur d’un générateur d’images mystérieuses et fragiles incitant à la rêverie.
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Soft skin, 2016
Soft skin est une série de magazines pornographique découpés. Feuille après feuille, je fais sauter l’épiderme des ouvrages, évitant les textes. Se dévoile peu à peu des fragments de photos ne révélant que de la peau tout en occultant totalement la sexualité crue de ces revues.
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Le stratagème de l'invisible, 2014
Une lampe tourne lentement autour d’un cylindre de verre. Au fond est posée une petite photo chiffonnée : elle est saisie en temps réel par la caméra. Le mouvement de la lumière rasante révèle, puis occulte certaines parties de la photo. L’image transmise par la caméra est projetée en grande dimension sur un écran.