Lou Berthevas

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Les hôtesses
Les hôtesses, 2025
huile sur toile,
80x60cmSérie de 4 toiles questionnant le travail des hôtesses d'accueil. La coiffure, le maquillage, les vêtements, les chaussures, l'obligation de sourire, une liste de règles strictes afin de faire de ces femmes un seul et même corps souriant et servant d'apparat aux évènements les plus luxueux.
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Maëlys
Maëlys, 2024
Huile sur toile,
180x195cmIl y a d’abord un lit d’adolescente. On y pleure. On y rit. On y dort. Maëlys est étendue là, sur ses draps, fixant le plafond. Sa chambre, en changements constants, regorge de secrets, de souvenirs, de films et de livres en tous genres qui construisent son identité. Par un cadrage resserré sur le lit, Lou Berthevas nous invite à plonger dans l’intimité de l’adolescence, période complexe conduite par d’intenses émotions et dont notre chambre est le premier refuge.
Cette chambre n’est pas celle de Maëlys, mais celle que Lou Berthevas et ses sœurs ont construite de toutes pièces, lors de discussions autour de l’idée de la chambre d’adolescente comme témoin de cette période, forgée par des objets, des histoires et une vision déformée des relations amoureuses, amicales, sororales
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Je vous écoute
Je vous écoute, 2024
huile sur toile,
115x80cmD’abord, il faut le réaliser, puis oser partir, mais où trouver refuge?
Inspirée par le documentaire Domestic Violence de Frederick Wiseman, cette peinture met l’accent sur l'accueil de la parole dans les centres d'aide pour femmes. C’est en se rendant dans ces lieux que les femmes quittent un espace de brutalité pour trouver du répit. L’espace de la toile représente ces pièces dans lesquelles les secrets sont racontés, les témoignages sont récoltés et les femmes sont entendues et accompagnées. -
Le costume
Le Costume, 2024
Huile sur toile
190 x 150 cm«Dans sa pratique picturale, Lou Berthevas nous emmène
dans un voyage à travers l’expérience humaine – l’amour,
le désir, la douleur, le chagrin, l’angoisse, et ainsi de suite.
Interrogeant les mécanismes du pouvoir et les violences liées
aux discriminations de genre, Lou Berthevas (dé)peint des
scènes qui laissent planer le doute, des moments de trouble
et de basculement, de chute. Et si les ténèbres semblent se
glisser dans l’ombre ou se tapir à la fenêtre, sa quête picturale
est de redonner du pouvoir aux dominæs en renversant les
jeux de pouvoir.»
-Katia Porro