Phil Meyer
L’œuvre de Phil Meyer sublime les sens de l’humain pour lui permettre de penser le monde, en sculptant et peignant des œuvres qui interrogent le positionnement du corps dans l’espace émotionnel, sociétal et environnemental.
Admiratif de la maîtrise des corps de Rodin, Bourdelle ou Michel Ange, le sculpteur se rapproche de la nouvelle vague de sculpteurs figuratifs tels que Aron et Gehard Demetz, Osamu Mory ou encore Coderch et Malavia.
Phil Meyer crée et réfléchit ses œuvres autour du corps humain en entrant en interaction avec la matière par l’intermédiaire de son corps, dans un processus débutant par le dessin puis la peinture avant de se sublimer par la sculpture. Il sculpte en taille directe dans des blocs de bois construit ou brut d’arbre, dans l’argile et la résine chimique en mêlant la rugosité créée par l’action mécanique des outil-machines à celle du velouté de la sculpture manuelle.
Ses trois matières de prédilection, le bois, l’argile et la résine, s’organisent ensemble pour devenir la métaphore du corps : organique, malléable et chimique.
Se tenir devant ses sculptures entraîne un moment d’introspection, d’émotions bruts permettant de se reconnecter à son humanité.
-
Diane
Sculpture en bois, résine de cèdre, polyester, 2017.
1,55 m de hautDiane sort du bain. Elle chasse.
Diane émerge du bain, une fois de plus perturbée dans sa course nocturne
par le regard imprudent de l’autre, de ce cerf qui s’enfuit au loin.
Diane sort du bain. -
Euryale
Sculpture bois, cèdre, 2016.
Hauteur 1m.Euryale est le présent. De cette figure noble, douce, vient l’espérance. De l’avenir et du passé se réunissant pour faire l’Instant. Une épaule en avant et l’autre en arrière. De sa chevelure se mêlant, quasi vivante, surgit les méandres de cette vie. Les chemins qui rattachent à cette terre. Et pourtant, sa poitrine s’élève pour inspirer. Le souffle de la vie entrant par se sourire prêt à se révéler.