Nicolas Muller
De la feuille de papier à l’architecture, c’est l’espace du dessin que Nicolas Muller conquiert en y rejouant sans cesse le duel entre la rigueur de la ligne et la liberté du geste. Travail représenté par la galerie Maubert.
Né en 1983 à Strasbourg. Travaille dans un atelier situé à l’usine Kugler. Fondateur de NM Éditions, une maison d’éditions indépendantes qui publie et diffuse des livres d’artistes. Représenté par la Galerie Maubert à Paris.
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Sans titre n°4 (GE)
2015, arceaux en acier inoxydable et socles en béton, dimensions variables
© Baptiste CoulonCette collection d’arceaux en acier inoxydable révèle l’erreur, ou plutôt l’étourderie. Celle de l’automobiliste ayant heurté ces barrières de l’espace public délimitant les zones franchissables. La norme est brisée, mais les arceaux s’ancrent dans un socle géométrique en béton qui agit comme un rappel nostalgique d’une autorité perdue. Sans titre (GE) donne à voir les stigmates d’un accident ou d’un acte de vandalisme symbole d’une dissidence, mais aussi un dessin. Une série de lignes brisées dans l’espace.
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Sans titre n°3 (GE)
2014-2016, potelets de voirie déclassés et socles en béton, dimensions variables
© Aurélien MoleŒuvre conçue dans le cadre de l’exposition Carnet de bal à la Fonderie Kugler à Genève. Chaque installation présentée répond à une des pièces de la collection du Mamco. Sans titre n°3 (GE) est associé à Sans titre de Anita Molinero.
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Ronde (Liancourt)
2015, vidéo, boucle, 14'17"
© Nicolas MullerCe projet s'inspire d'une des tâches quotidiennes que doit remplir certains agents de détention durant leur service. Cela consiste à effectuer à pied le tour du pénitencier en longeant l’extérieur du mur d’enceinte. Cette marche attentive doit permettre de veiller à ce qu’aucun objet (armes, stupéfiants, téléphone portable) ne traîne à même le sol à l’extérieur de la prison. Ronde (Liancourt) est la première vidéo d’une compilation de plans-séquences tournés aux abords de plusieurs centres de détention. Il s’agit de faire état des architectures carcérales en établissant une typologie des différents environnements dans lesquels les prisons sont implantées. L’image filmée dévoile le paysage rural ou urbain sans jamais le dissocier du mur d’enceinte. Le mur bétonné ou grillagé, longé, obture toute une moitié de l’image, tandis que le paysage se révèle sur l’autre moitié laissant apparaître ainsi des fragments de nature (champs, végétation) ou de ville (commerces, routes, passants). Le mur d’enceinte étant rasé, il ordonne le trajet à pied, mais en même temps, il masque comme une œillère une moitié du champ de vision.
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Charbon
2015, papier, pigment noir, 21 x 9 m
© Denis SchulerInstallation-performance présentée dans le cadre de l'événement intitulé Délié, batîment Arcoop à Carouge.
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Tourelles
2013, 7 bras en acier inoxydable et acrylique sur mur, dimensions variables
© Sylvain BonniolTitre emprunté au domaine de l’architecture et de l’ingénierie militaire, Tourelles présente une série de 7 bras en acier inoxydable et explore les notions de périmètre et de mouvements contraints. La première extrémité de la pièce métallique, dotée d’un axe mobile, est fixée au mur. L’autre extrêmité pourvue d’une ouverture et d’une vis de serrage permet le maintien d’un pinceau.
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Sans titre (2013, 34 x 31 cm) et Sans titre (2015, 230 x 160 cm)
2013, acrylique et encre sur papier, 34 x 31 cm
et
2015, acrylique et papier tendu sur châssis, 230 x 160 cm
© Aurélien Mole