Marie-johanna Cornut
Née à Sarcelles en 1986, Marie Johanna Cornut étudie à École supérieure des beaux-arts de Toulouse ainsi qu’au HBK de Braunschweig (Allemagne). Elle présente son travail en France et à l’étranger, lors d’expositions et de résidences notamment en Espagne en 2011 par les pépinières européennes pour jeunes artistes et à Est Nord Est (Québec) en 2012. Elle est résidente à la Cité Internationale des Art de Paris avant de s’installer depuis peu à Nantes. Depuis, l’artiste a participé à la 66e édition de Jeune création à la galerie Thaddaeus Ropac à Pantin. En 2016, elle sera en résidence à l’Espace Vortex à Dijon où elle prépare une exposition personnelle.
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Une année platonique
2013
Installation, dimensions variables, ISDAT, ToulouseUne « année platonique » désigne, en histoire des sciences, une révolution à la fin de laquelle on suppose que tous les corps célestes retournent à leur position initiale. Année platonique est composée de 8 pièces installées comme un décor. Ces « sculptures-images » sont mobiles au sein d’un accrochage qui configure une circulation variable. Elles sont aussi des « sculptures-objets», opérantes ou non.
Elles se nourrissent de formes abstraites et de formes figuratives : flûte, mer, pastèque... mais aussi trouées, poinçonnements, cintrages, roulements, glissements, basculements. Elles s’imprègnent de mon environnement, d’une imagerie populaire et de l’histoire de l’art.
Pour Année platonique, j’ai exploré certaines questions de sculpture : étirer, assouplir, draper, déséquilibrer, jouer des rapports d’échelle, des couleurs, des matériaux. J’ai travaillé des opposés : l’organique et le géométrique, le terne et le brillant, le réfléchissant et le miroitant. Mes pièces sont situées à la frontière entre la deuxième et troisième dimensions. Elles occupent l’espace physique, et pourtant, font image.
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Sans titre
2013
Installation, sculpture - bois cintrable, peinture
90 x 120 x 8 cm © Yann Gachet -
Screen
2014
Installation, sculpture - plexiglas, corde - 190 x 70 x165 cmLa principale fonction d’un paravent est d’abriter ou de cacher quelque chose. Ici, il est transparent, légèrement bleuté. Screen se révèle et révèle l’espace par la même occasion, par des jeux de densité, transparences et reflets.
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La mécanique céleste 2.0
2014
Installation, sculpture - tissu, bois, peintures aérosols, plastique, moquette, pvc, dibond - 540 x 400 x 240 cmLa mécanique céleste 2.0, nous plonge dans un univers onirique qui prend place dans une architecture d’éléments épars où les formes interchangeables interrogeront les notions de perspective et de profondeur.
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Camouflage
2014
Peinture murale - peinture acrylique - 100 x 340 cmCamouflage, joue avec son environnement. L’espace d’exposition est vitrée de toute part. Encerclée par des arbres et de la végétation. La technique du camouflage est une méthode de dissimulation. Elle permet à un organisme visible de passer inaperçu, se fondant avec son environnement. Ici, il y a aussi la question du processus, du test, d’échantillon de camaïeu de peinture.
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Le grand écart
2015
Installation, peinture - aquarelle, contreplaqué, roulettes - 600 x 300 x 15 cmNi vraiment de la sculpture, de la peinture, ou encore de l’installation et un peu de tout ça à la fois, Le grand écart se compose de 12 planches de bois biseautées, peintes à l’aquarelle en dégradé, fixée sur roulettes. Sorte de nénuphars mécaniques pouvant faire référence aux Nymphéas de Monet ou encore à des planche de skate board.Le Grand écart abaisse tout d’abord littéralement le regard et bouleverse le système de reconnaissance des formes par un jeu de distanciation.C’est une manière d’envisager de façon ironique les références à la fois à la culture populaires mais aussi aux modernes et à la fascination qu’ils génèrent. Mais aussi et surtout, de suggérer et de développer un niveau de sens supplémentaires. Prendre le temps de regarder de changer le mode de vision traditionnel.