Magali Poutoux
Née en 1983
Vit et travaille à CREST dans la Drôme depuis 2014.
Artiste plasticienne, diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2007, elle nourrie sa réflexion des environnements qu'elle traverse. Habitante d'une ville nouvelle pendant 28 ans, elle a vu la ville se construire sous ses yeux.
Les notions qui habitent son travail sont liées au territoire et à l’architecture, et prennent forme dans des installations sur l’espace public ou des sculptures qui interagissent avec les spectateurs.
Ses réalisations ont été diffuser à l’espace de création contemporaine 2angles à Flers, au Carreau à Cergy, dans le cadre de Balade en Yvelines à La Graineterie à Houilles ou à la MAPRA dans le cadre de la biennale d’art contemporain de Lyon. Elle a effectué plusieurs résidences, notamment à 2 angles , à Lizières, ou dans le cadre du programme hors les murs de l’abbaye de Maubuisson.
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Bunk city (la ville superposée)
contreplaqué peuplier, Découpe à la fraiseuse numérique. 110cmx135cm
Sculpture modulable, les plateaux horizontaux sont tenus par l'imbrication de 4 éléments verticaux. Les autres éléments restent mobiles, ils peuvent coulisser ou être positionner aux différents étages de la structure.
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Glissement de terre
45x45x25cm. Terre et pigments
Sculpture composée de 200 briquettes de terre d'adobe. La terre argileuse a été prélevé dans les alentours de Cergy puis moulé et séché à l'air.
Cette oeuvre questionne le rapport et les liens qui peuvent s'etablir entre le sol et le bâti. -
Sliding city
90x90x135cm- Bois- Lasure -Métal
Cette sculpture qui reprend le principe d’un puzzle coulissant où certaines pièces en volume représentent des habitations
pose une réflexion sur une ville en perpétuel mouvement, une ville où les choses se modifient, évoluent, se déplacent, une
ville qui se démolie et se construit dans un même temps.
La sculpture qui représente une sorte de cartographie plastique de la ville peut être manipulé par le visiteur, qui agit ainsi symboliquement
sur la modification de la ville. Il peut recomposer le plan de la ville qu’il désire, en déplaçant les différents éléments. -
les disparues
6 linogravures imprimées sur le mur 45x30cm + 7 textes 11x17cm
En mêlant textes et dessins, cette pièce dresse un état des lieux non exhaustif d’habitations et de lieux existant auxquels font face
des bâtiments qui ont disparu. A chaque dessin est associé un texte narratif librement inspiré de témoignages d’habitants récoltés au préalable, ou de documents d’archives.
Un travail qui questionne la mémoire que nous avons des lieux, la notion de table rase ou encore de démolition, ainsi que le
mouvement de la ville en perpétuel modification.