Jérémie Lenoir
Né en 1983, Jérémie Lenoir est diplômé de l’Ecole Polytechnique de Tours et de l’ESAD d’Orléans où il obtient son DNSEP en 2009. Visant une approche anthropologique plutôt qu’une représentation objective d’une «vérité» du paysage, ses photographies proposent un voyage singulier et sensible dans ce que Marc Augé nommait les «non lieux». Tout autant influencé par les artistes de la Kunstakademie de Düsseldorf que par les peintres expressionnistes abstraits (ou encore Noland, Tapiès, Soulages, Malevitch...), son travail tente une représentation du réel et sa transfiguration en tableaux.
Il est l’auteur de Transfigurations chez Filigranes (2011), NORD chez Light Motiv (2016), et DUST chez Light Motiv (2018). Il est notamment lauréat de la Bourse de la Fondation Mécène et Loire, du Prix de la SCAM, du 18ème prix de l’A.M.E (Art et Mécénat d’entreprise en Essonne) et du prix HIP 2019.
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Plate-forme, Gennevilliers, 2019
Plate-forme, Gennevilliers, 2019 est issue du projet MARGES sur la transformation des territoires contemporains le long de la frontière ville-campagne en Ile-de-France et sur invitation en résidence à Las-Vegas et Montréal.
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Stockage, Harnes, 2014
Stockage, Harnes, 2014 est issue du projet NORD, une étude photographique sur l’évolution des territoires contemporains et sur la reconversion du patrimoine industriel le long de l’axe Arras - Anvers.
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Chantier, Angers, 2011
Chantier, Angers, 2011 est issue du projet TRANSFIGURATIONS sur la disparition du vernaculaire dans les paysages en mutation dans la Vallée de la Loire.
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Chantier, Achères, 2012
Chantier, Achères, 2012 est issue du projet MARGES sur la transformation des territoires contemporains le long de la frontière ville-campagne en Ile-de-France et sur invitation en résidence à Las-Vegas et Montréal.
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Circuit, Montreuil-Juigné, 2011
Circuit, Montreuil-Juigné, 2011 est issue du projet TRANSFIGURATIONS sur la disparition du vernaculaire dans les paysages en mutation dans la Vallée de la Loire.
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#6560590, Salt Lake, 2017
#6560590, Salt Lake, 2017 est issue du projet DUST, un travail photographique réalisé entre 2015 et 2017 à Salt Lake City aux États-Unis. Ce projet parcourt la frontière entre l’eau et la terre tout autour du lac salé, là où s’installent les exploitations humaines de sodium, magnésium, potassium et pétrole. Rien n’est retouché ou modifié dans les images ; les formes sont composées par les machines ou les écoulements, alors que les couleurs sont l’œuvre d'algues, de micro-organismes ou d’additifs accélérateurs d’évaporation. DUST poursuit mon étude du paysage en expérimentant les limites du médium photographique et nous met face à la perte de sens et d’identité dont nos territoires contemporains sont les premiers témoins.