Hae Ji Lim
Né en 1988 à Séoul, Corée du sud, vit et travaille à Paris
DNAP en 2015 de l'Ecole nationale supérieure d'art de Paris, Hae ji LIM avait précédemment suivi, de 2007 à 2011, des études artistiques en Corée du sud . Cette formation double et le déracinement consécutif à son installation en France se devine a travers ses dessins, broderies et installations : vifs, inquiets et sereins à la fois, ils dressent avec grâce et comme en chuchotant l'inventaire d'un quotidien halluciné.
« Par le développement de la science et de la technologie de la société contemporaine, une tendance à L’obsession et paranoïa sont très banales et fréquemment ressenties dans la vie courante. Nous nous inquiétons pour beaucoup de choses. Je pense que ce type de dérive ne constitue pas une grande maladie à part mais qu'elle concerne une grande quantité de gens dans la société moderne.
Mes idées délirantes et mes troubles obsessionnels compulsifs sont liés à la peur. (...)
Je ne connais pas exactement l'essence de ce sentiment, donc la crainte s’agrandit. Mes actes répétitifs me donnent un certain confort, mais très temporaire.
Je représente la fermeture, la limite et la peur générale de la génération contemporaine notamment des objets tels que des barrières, portes, fenêtres, insectes ou des concepts comme l’illusion ou la répétition. »
-
Illusion atroce
2016, Tissu, fil, tige en métal et bois, Couture à la main, 50 x 41 x 20 cm
J’ai travaillé à partir d’une expérience personnelle : la vision d’un cafard chez moi. Après cette expérience, j’ai souvent pris de petits grains de poussière ou de petites pelotes de fil ou de cheveux pour des insectes. De temps en temps, j’ai l’impression que des insectes rampent sur mon corps quand je me couvre avec la couette. A cause de la première expérience, j’imagine que ce sont des cafards. Bien que je n’en voie pas ! Puis cette idée s’est transformée en obsession des insectes.
-
Illusion atroce
2014, Couette et fil, Couture à la main, 2m x 2m10
J’ai travaillé à partir d’une expérience personnelle : la vision d’un cafard chez moi. Après cette expérience, j’ai souvent pris de petits grains de poussière ou de petites pelotes de fil ou de cheveux pour des insectes. De temps en temps, j’ai l’impression que des insectes rampent sur mon corps quand je me couvre avec la couette. A cause de la première expérience, j’imagine que ce sont des cafards. Bien que je n’en voie pas ! Puis cette idée s’est transformée en obsession des insectes.