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Artistes

Célia Naso

BIO :
Célia Naso est née à Toulouse, vit et travaille à Tours.
Elle a obtenu son Diplôme National d’Art en 2021 et son Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique en 2024 avec les félicitations du jury à l’ESAD TALM-Tours. Nourrie par la peinture classique, expressionniste, surréaliste, et par la lecture, le cinéma, la science-fiction, ainsi que par ses rencontres et collaborations, elle est inspirée par l’étude d’écorchés, des compositions architecturées, de l’intériorité corporelle et de sa mécanique de gestes. _ CHAIR ET TENDRE aux Octrois à Tours en 2022 et C’EST LE RÉVEIL QUI NOUS TUE au Château de Tours à Tours en 2024 ont été les expositions collectives auxquelles Célia a participé. C’est en 2025 qu’elle réalise la résidence Luciole accueillie par l’association Tournefou, afin d’y produire une peinture en grand format avec le motif de la voûte comme élément archétypal. _ Célia a fait des œuvres communes avec les artistes Aurore Piesset, Paul Cottin et Lila Frejaville. C’est avec cette dernière qu’elle a montée l’EXPOSITION COLLABORATIVE à La Maurelle à Teyssieu en 2024, dans une initiative personnelle.

PRATIQUE ARTISTIQUE :
Célia Naso développe une pratique approfondie de la peinture et du dessin, accompagnée du collage. Pour elle, la création artistique est le reflet de son cheminement intérieur qui la (re)connecte au monde. Par son imaginaire elle représente des environnements d’une manière similaire à l’intériorité corporelle. Évoquant l’infiniment grand et l’infiniment petit de la vie, elle exprime plastiquement les mutations et les connexions du corps dans une pensée métaphorique aux nuances métaphysique, en parlant du corps comme d’un cosmos.

Alors, elle propose des toiles, des dessins et des assemblages où tracé, jeux de couleurs et de compositions sont en pleine transformation, donnant des mises en espaces qui immergent les corps et les regards. Elle travaille par dilution, dégradé et prolongement du tracé et des formes, de la peinture acrylique, de la peinture à l’huile, des crayons de couleur ou de mine graphite. C’est par le mouvement qu’elle a obtenu la réponse à cette question du devenir du trait, de la forme ou de la figure, alliant figuration symbolique et abstraction gestuelle. Dans un rapport de communication corporelle avec son support, elle crée avec le souci de notre échelle humaine, pour littéralement proposer des passages à traverser.

Célia essaie de nager dans les eaux troubles de son inconscient, pour allier cette attirance qu’elle a pour l’étrange qui peut toucher à l’inquiétant, à la lumière omnipotente qui se trouve en chacun de nous. C’est donc, par la création d’un univers organique mécanico-cosmique imaginaire, qu’elle questionne la nature de l’existence et la nature de notre matière. À ses yeux, il est essentiel de mettre en évidence le lien entre la part viscérale, organique de l’être Humain et sa part spirituelle.