Marine Gambardella
Artiste plasticienne, ma pratique aborde les récits par une approche anthropologique dans un jeu entre réel et fiction. Mon imaginaire est nourri par les histoires, légendes ou témoignages rythmées par les flux humains. Ces histoires traitent du souvenir et des mécanismes du cerveaux à travers la poésie et l’humour dans un langage pictural, vidéographique, photographique. La trace est le moteur de mes recherches, ces indices que l’on trouve pour y découvrir une vérité. S’affrontent images et clichés, fantasme, inconscient et mémoires collectives. Je mets en place un échange entre passé, présent et futur. Entre mise en scène et exploration de la matière j’associe une pratique de créatrice et de collectionneuse.
En 2020 j'ai co-créé avec deux autres artistes le Collectif Non Surtaxé. Depuis, nous menons des actions artistiques et culturelles à travers plusieurs projets et principalement en région PACA. Nous entrons d'ailleurs en résidence aux Ecluses de l'Art à Béziers pour la création d'une sculpture/installation sonore. Nous allons également poursuivre cette année 2023 chez Needcompany à Bruxelles dans le cadre d'une résidence de reprise pour notre performance intitulée La Dernière. Performance dont le sujet porte sur la maladie d'Alzheimer.
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Engramme 7
2023
110x75cm
dessin, fusain
pièce uniqueLa mémoire des images nous imprègnent au-delà du visible dans notre inconscient. Comme une empreinte sur le sol, ces souvenirs se mélangent, certains restent d’autres disparaissent mais laissent une trace et modifient notre cerveau. Cette empreinte biologique est l'engramme.
A travers chacune des pièces Engramme, je fais l’analogie entre la trace invisible et la trace physique, à la fois du corps dans l’espace mais aussi du corps mouvant et du corps connecté. Ce sont les strates et les connexions qui m’intéressent, la construction personnelle et interdépendante qui unit chaque humain.
J’utilise le négatif, faisant écho à l’empreinte physique laissée sur le sol et dans l’espace. Le contraste est le fil conducteur, je joue entre la présence et l’absence, le sacré et le profane, le beau et le laid, le collectif et l’individuel, l’ensemble et le détail.
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Engramme 1
2022
29.7x42cm
dessin, fusain
pièce uniqueLa mémoire des images nous imprègnent au-delà du visible dans notre inconscient. Comme une empreinte sur le sol, ces souvenirs se mélangent, certains restent d’autres disparaissent mais laissent une trace et modifient notre cerveau. Cette empreinte biologique est l'engramme.
A travers chacune des pièces Engramme, je fais l’analogie entre la trace invisible et la trace physique, à la fois du corps dans l’espace mais aussi du corps mouvant et du corps connecté. Ce sont les strates et les connexions qui m’intéressent, la construction personnelle et interdépendante qui unit chaque humain.
J’utilise le négatif, faisant écho à l’empreinte physique laissée sur le sol et dans l’espace. Le contraste est le fil conducteur, je joue entre la présence et l’absence, le sacré et le profane, le beau et le laid, le collectif et l’individuel, l’ensemble et le détail.
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Engramme 6
2022
50x65cm
dessin, fusain
pièce uniqueLa mémoire des images nous imprègnent au-delà du visible dans notre inconscient. Comme une empreinte sur le sol, ces souvenirs se mélangent, certains restent d’autres disparaissent mais laissent une trace et modifient notre cerveau. Cette empreinte biologique est l'engramme.
A travers chacune des pièces Engramme, je fais l’analogie entre la trace invisible et la trace physique, à la fois du corps dans l’espace mais aussi du corps mouvant et du corps connecté. Ce sont les strates et les connexions qui m’intéressent, la construction personnelle et interdépendante qui unit chaque humain.
J’utilise le négatif, faisant écho à l’empreinte physique laissée sur le sol et dans l’espace. Le contraste est le fil conducteur, je joue entre la présence et l’absence, le sacré et le profane, le beau et le laid, le collectif et l’individuel, l’ensemble et le détail.
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Dernier Round
2021
300cm
Série de 6 gants de Boxe
Installation Ready Made, dessin techniques mixtesCette série de gants joue avec la double lecture entre violence et
innocence, désespoir et espoir, beau et laid. Comme un mémorial, l’ensemble des visages sur les gants représente les féminicides. Néanmoins, ces gants symbolise aussi et surtout le combat du quotidien, la voix des femmes pour se faire entendre, pour une égalité, pour la justice.Tous les gants sont récupérés, trop abîmés pour être réutilisés, se destinant à être jetés. La peinture blanche sacralisant l’objet est là comme un repentir, l’usure se voit encore mais se retrouve soignée par celle-ci. L’objet présente une ambivalence entre ready made et support de dessin. Dans les visages angéliques, on y voit des belles femmes aux expressions neutres qui regardent le spectateur. La beauté du visage contraste avec l’usure des gants et la violence que représente celui-ci.
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Pseudo Vénus ?
2020
163x220x60cm
Installation, bois, dessins techniques mixtes
pièce uniqueLa Vénus de Tan-Tan est une statuette féminine représentant une Vénus du Paléolithique et serait la plus ancienne Vénus découverte au monde par l’archéologue Lutz Fielder en 1999. Cependant l’objet aurait été créé par un processus géologique naturel en lui donnant une forme humaine. Dans cette installation je joue sur la controverse en mêlant vraies et fausses archives retraçant la découverte de l’archéologue. Vrai ou fausse sculpture ? Cette pièce questionne la sacralisation des objets faite par les humains dans leur quête de connaissance, d’histoire et de sens.