Annonce des lauréates – Programme de résidence dédié à l’exploration des liens entre art, société et psychologie clinique

L’association Françoise dévoile la sélection des artistes accueillies en résidence à la Cité internationale des arts de Paris. Ce programme explore les liens entre art, société et psychiatrie, cette première édition est initiée en partenariat avec la Cité internationale des arts de Paris. Les artistes bénéficieront d’un accompagnement éclairé et complémentaire d’Albertine de Galbert.

La sélection s’est portée sur deux artistes dont les projets se sont démarqués par leur sujet, leur pertinence et leur cohérence.

Céline Cuvelier propose un travail sur l’enfermement : psychique, physique ou encore un celui engendré par nos perceptions.

Céline Cuvelier (BE, 1988) vit et travaille à Bruxelles. Elle est titulaire d’un Bachelier en psychologie à l’Université Libre de Bruxelles (2010) et d’un master en peinture à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles (2016).

Son travail plastique s’articule autour d’une recherche de terrain qu’elle effectue en prison et en milieu psychiatrique depuis une dizaine d’années. Depuis 2015, elle anime chaque semaine un atelier de peinture à la prison des femmes de Bruxelles. Elle travaille également en partenariat avec différents hôpitaux psychiatriques et centres de santé mentale en Belgique dans lesquels elle organise de manière ponctuelle des ateliers artistiques avec des individus en souffrance psychique.
Le médium artistique constitue pour elle un moyen de rencontre mais il est aussi dans un deuxième temps un moyen de communiquer avec le public à propos des sujets sensibles que sont l’enfermement, la santé mentale et l’internement.

Son travail a été présenté dans de nombreux lieux d’exposition en Belgique, comme les Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles (2020), la galerie du Botanique (2021), L’ISELP (2023), le Delta  (2023), centrale for contemporary art (2024) et la Médiatine (2025). Elle expose également à l’étranger, notamment lors de la Women in art fair à Londres (2024) et dans des expositions collectives à Circuit à Lausanne (2023), La salle de bain à Lyon (2024) et au MSA à Malte (2025).
Ses recherches furent également soutenues par différentes bourses notamment la bourse un futur pour la culture (2021), la bourse de la fondation Vocatio (2018) et la bourse Joaris Gofinet de la fondation roi Baudoin (2017).

Sarah Feuillas articule sont travail de recherche autour de la réparation, elle explore les différentes étapes de reconstruction physique, mémorielle ou psychologique.

Née à Paris en 1987, Sarah Feuillas intègre l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2006. Elle vit et travaille à Dunkerque. 

Inscrivant son travail de recherches autour de la réparation, elle explore différents univers esthétiques afin d’évoquer les multiples étapes de reconstruction physique, mémorielle ou psychologique.
À travers l’exploration de sites ayant connus des conflits passés ou toujours actifs, elle retranscrit ces visions enclavées dans des scénographies où la ruine renvoie à la possibilité de renaître. En considérant les stigmates du passé, elles laissent place à un futur incertain.

Dernièrement elle réalisa le projet Martha en lien avec le laboratoire Lille Neurosciences et Cognition (LiLNCOG) et le Centre National de Ressources et de Résilience (Cn2r) pour un projet mêlant la transformation des émotions dans le Trouble de Stress Post Traumatique, qui fut exposé au Frac Grand Large à Dunkerque.

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