Pascal Brateau
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La maison de François
Hommage à François Morellet, 2016
La désintégration d'un carré qui laisse entrevoir la forme architecturale d'une maison.Projet soutenu par la DRAC du Nord Pas de Calais et la ville de Bruay-la Buissière
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RIVERSIDE
RIVERSIDE est une sculpture qui tente de faire re-émerger l'idée de l'eau et de la fluidité au sein de la cité de Lacanche, où l'usine, qui fonde et structure le village a donné une composition atypique. Celui-ci semble s'être posé sur le paysage préexistant, recouvrant tout, y compris la rivière, qui a disparu de la vue, cheminant simplement dans les profondeurs. L'installation joue de lignes multiples, renforcées par celles crées par les ombres et parcours une portion d'une possible émersion, non loin du tracé réel de la rivière.
Suivant le déplacement de l'observateur, les lignes semblent se déplacer et se confondre, rendant l'impression de mouvement de l'eau. L'ensemble, noir, rappelle le côté obscur de certaines situations et prend la forme d'un habitat longiligne hors d'échelle qui questionne le rapport nature/culture.Projet soutenu par CRANE-LAB
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The other side of the world
Simple structure de 206 pièces de cèdre japonais identiques, TOSOTW met en jeu les concepts d'identité et d'altérité, unité et ensemble, usant d'oppositions plein/vide, transparence/poids, légèreté/masse...
Le bois est empilé de manière à former un cube d'où émerge la forme d'une maison à l'envers.
Le dessin est rigoureux, mais l’exécution, faite de bois brut et sans prise de mesure, à l’œil, donne une impression de rigueur non contrôlée, avec des "erreurs" ou des "écarts" qui rendent la sculpture presque sensuelle.Projet soutenu par la préfecture de Kumamoto, la ville de Takamori et ARTIST IN ASO COMMITTEE
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exTRAIT
exTRAIT fait violence au papier, comme la maison nous fait violence. Se faire violence dans la mise en œuvre du dessin. Le papier est violenté, comme le corps de l'artiste...
Œuvre multiple relativement inclassable puisqu'il s'agit de dessin-sculpture réalisé à la perceuse dans du papier noir mat, ces dessins dont le trait est un trou représentent une maison qui pleure, montrent de la souffrance mais surtout de la violence, de l'inhabitabilité, un ici et un de l'autre côté... la fabrication des dessin-sculptures a aussi été un acte de violence (violence envers le papier, violence envers et pour l'artiste).Edité par les éditions de la galerie 379, Nancy, 2013
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Pustule
Pustule est une intervention pirate en milieu urbain sous les escaliers de la gare St Charles à Marseille.
La "pièce", qui désigne autant l'objet artistique que, en l’occurrence, ce à quoi cet objet fait référence, est une sculpture en béton en forme
de maison qui émerge légèrement du mur, mais celle-ci, comme le pustule sur un visage, est inapproprié ou plutôt inappropriable,
indésirable, invivable... Concrètement, c'est une maison en béton dans laquelle on ne peut pas entrer. C'est l'image d'une maison, le rêve
d'une maison... pour ceux qui hantent le dessous des ponts.
Elle se cramponne au mur et vient perturber par sa présence incongrue ce lieu transitoire, de passage et de l'entre-deux.
Elle offre un espace d'habitation imaginaire, s'approprie délibérément l'espace public et rappelle que même sous un pont, personne n'est à l'abri !
Cette intervention est née d'une volonté plurielle d’exciter la polis sur la question tautologique de l'habitat dans la cité, avec un long travail qui a abouti à une forme d'action quasi éclair, avec un résultat s'approchant d'une certaine esthétique un peu brutaliste.Projet soutenu par la chambre claire, production et diffusion d'art contemporain en espace public, Marseille, 2013
http://concretepustule.eklablog.com/ -
Une vie de calougeotte
Une vie de calougeotte est une installation en papier journal, une calougeotte* qui a lentement subi les stigmates du temps et changé d'aspect tout au long de la durée d'exposition (6 mois), mimant le cycle de vie de ces *cabanes, qui apparaissent spontanément au détour d'un chemin et finissent par s'écrouler.
Appréhendée comme un élément du paysage, le promeneur ne peut pas y entrer physiquement mais y accède mentalement, en suivant les histoires qu'elle raconte par sa matière de mots et d'images, par son dialogue avec le paysage et le temps.Projet soutenu par la ville de Laxou, 2009-2010