France-Lan Lê Vu
Biographie :
France-Lan Lê Vu est née à Paris en 1996. Elle a obtenu un diplôme d’architecte d’état à l’École Nationale Supérieure de Paris la Villette en 2020. Lors de ce cursus, elle réalise un échange universitaire à l’École d’Art de Bezalel, à Jérusalem où elle a pu aiguiser son regard, par la mode, le design et les Beaux-Arts. Suite à cet échange, elle décide de poursuivre ses études aux Beaux-Arts de Nîmes, dans un cursus de master, proche du travail de l’image et de la spatialité. Elle obtient son Dnsep en 2022. Elle vit à Marseille et travaille entre Paris, Marseille et ses alentours.
Démarche artistique :
France-Lan Lê Vu est une artiste pluridisciplinaire dont la formation initiale en architecture, a profondément influencé sa démarche artistique. Elle s’inspire de la notion de vernaculaire, qui déclenche son processus de création. Elle est sensible aux lieux porteurs d’histoire, dont elle récolte les traces. Elle fait usage des ressources tant matérielles qu’immatérielles des territoires explorés, pour nourrir ses recherches et enrichir son expérience des paysages traversés. C’est à partir de techniques alternatives, de matériaux naturels ou de rebuts qu’elle trouve sur ses lieux d’investigation, qu’elle confronte ses productions à une forme de sobriété, en faveur d’une écologie à portée de main.
Principalement du côté de l’image, sa démarche réinvente les dispositifs et les supports d’une photographie en donnant un support à l’éphémère ou à la fragilité d’une histoire. La mise en espace de ses pièces, offre des instants de transitions, des impressions d’un état à un autre, et tente de marquer, à sa mesure, le passage du temps.
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Ce qu'il reste
Cette photographie est issue de la série Ce qu’il reste. Ce travail interroge la mémoire d’un geste, celui du glanage. J’ai produit les images au moyen de l’anthotype, en glanant au sol des végétaux photosensibles. Les images de la série s’estomperont au fil du temps - comme les architectures qu’elles représentent, dont la mémoire creuse les racines du paysage actuel. Si le geste de glaner se cache derrière la fabrication de ces images, leurs interprétations n’en demeurent pas moins plurielles. C’est en ramassant ce qu’il reste au sol, en saisissant ce qu’il reste d’une architecture en ruines, que j’interroge ce qu’il reste d’une image fragilisée par la lumière.
Pièce unique, anthotype au jus de pétales de coquelicots, papier kozo, 110x100 cm
©Laure Marc
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A stone went through the glass
Photographie issue de la série, A stone went through the glass. Elle fut prise à travers le trou d’une fenêtre brisée, d’une grange de jardin abandonnée. En transformant la grange en camera obscura, la fissure devient un objectif photographique, capable de capter la lumière.
Calotype sur papier positif direct, 20x25 cm
Tirage unique
©France-Lan Lê Vu
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Drapé
Image d'un drapé d'échafaudage, anthotype sur tissu, 45x240 cm
Pièce unique
©France-Lan Lê Vu
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With her eyes
Tirage numérique sur aquapaper, 150x200 cm
Nombre d’exemplaire 1/5
©France-Lan Lê Vu
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Chantier en cours
Ce travail interroge les zones de chantier, de plus en plus présentes, voir pérenne en ville. L’installation utilise les matériaux représentatifs de ces espaces, afin d’interroger les porosités entre les notions d’espace et d’image.
Contre le mur photographie insolée sur une plaque de placo-plâtre, 100x120cm.
À gauche, photographie insolée sur un sac à gravats, 50x70cm
Pièces uniques
©France-Lan Lê Vu
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Souvenir d'un rêve humide
D’une balade dans les Cévènes est née, la série Souvenir d’un rêve humide. Les photographies ont été prises un matin à travers un objectif recouvert de buée. Les images sont des souvenirs vaporeux d’un moment de pause, aux abords d’une rivière.
Nombre d’exemplaire 1/5, 50x60cm
©France-Lan Lê Vu