OPJ Cyganek et Julie Poulain
En explorant les ambiguïtés de l’altérité, notre démarche cherche à questionner les conventions qui régissent les rapports sociaux.
Nos œuvres sont in-situ, pensées pour un contexte précis, elles sollicitent celles et ceux qui le constituent à repenser leur espace, leur quotidien et leur relation aux autres.
Telles des invitations à inventer d’autres manières d’être ensemble, notre travail consiste à créer de nouveaux rituels incarnés par l’installation de sculptures impliquants un usage, une fonction ou une posture.
Depuis 2011 nous travaillons en duo au rythme de résidences et de projets d’expositions, liant intimement notre travail à des territoires rencontrés, notamment : à l’atelier de Lindre-Basse (synagogue de Delme) en 2014, à l’école d’art Le Concept à Calais en 2017, et récemment à Créteil avec le projet Archipel. En 2021, nous réalisons notre premier 1% artistique pour un pôle éducatif à Arras (62).
Nous travaillons actuellement entre Montreuil (93) et Burtoncourt (57).
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Archipel
En collectif avec fleuryfontaine, 2022.
Installation, vidéos, photographies, vêtements et performance.Archipel propose d’aborder la ville comme un ensemble de subjectivités incarnées par des habitudes, des quotidiens, des récits et des souvenirs. À partir d’images-fragments et de relevés numériques de la ville de Créteil, d’histoires collecté auprès des habitants de la ville et de déambulations, cette installation propose de revêtir la ville et ses rues.
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Signes sensibles
Programme Transat avec les Ateliers Médicis et l’ADAGP, 2022.
Sculptures, performance et édition.À l’Espace Phare, hôpital de jour psychiatrique, nous avons travaillé à la création d’un espace de projection, dans lequel nous sommes collectivement invités à se raconter, en convoquant son imaginaire pour proposer des récits merveilleux. L’œuvre s’inspire des ateliers de soin prodigués dans la structure, en utilisant les gestes qui y sont déployés comme un vocabulaire de formes.
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Les sons de cloche
Biennale Chemin d’Art, 2021.
Installation de 13 banderoles pour le village de Coltines.Notre projet a commencé par un inventaire réalisé comme une performance consistant à aller à la rencontre de ses habitants pour leur demander de nous confier le titre d’une chanson. À partir de cette liste, nous avons produit une série d’installations sonores, porteuses des « messages personnels » et objets de rituels dans l’espace public.
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Control
Co-production CAC Brétigny et Théâtre Brétigny, 2019.
Dispositif fictionnel.Observant les attitudes inscrites, réalisées spontanément dans ces contextes de surveillance, Control met en jeu des gestes et rôles attendus pour amener le spectateur à prendre part à une chorégraphie absurde et décalée. Ce dispositif mêle sculptures, installation, vidéo et performance.
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La roue
Performance, sculpture, et photographie, 2017.
C’est une sculpture a été conçue pour être déployée sur la plage de Calais. Sur sa tranche, une phrase est apposée en relief : JE TE VOIS. Lors de la performance, la trace de ces mots a été marquée sur plusieurs kilomètres. Inscrite dans deux sens de lecture, cette phrase évoque à la fois le geste « romantique » d’un dessin sur le sable et à la fois l’atmosphère de surveillance propre à un territoire frontalier.
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Les regardeurs
Production: CREMERIE, 2020.
Installation pour la Passerelle Himalayenne de Passy .Une installation immersive, composée de miroirs convexes, démultiplie les vues du paysage et de notre reflet dans celui-ci. Les sculptures se penchent vers leur public, tournent leur tête pour scruter et deviennent des personnages: Les regardeurs. Ainsi nous détournons les dispositifs de protection et de surveillance, de plus en plus installés dans les espaces publics, pour en proposer une nouvelle version, décalée et étrange.