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C H A N G E avec Stéphanie Rizaj

Stéphanie Rizaj, As If Biting Iron, Vidéo 4K, 7′, Ed. 5/5 + 1EA, 2019. Prix de vente : 4 500 €

 

Au cours d’un voyage dans son Kosovo natal, Stéphanie Rizaj fait état de la charge imposée par le patriarcat ressentie par les femmes de sa famille. À la suite de ce voyage, ellerenverse ces inquiétudes sisyphéennes en refusant de s’infliger ce lourd poids et en suivant plutôt son impulsion afin de se demander : « Les femmes peuvent-elles déplacer des montagnes ?».

Au cœur d’un bâtiment brutaliste situé dans les forêts du Kosovo, nous assistons au déplacement des murs porteurs par les forces réunies de plus de 100 femmes anonymes. La volonté de combattre collectivement matérialisée dans l’œuvre de Rizaj affirme non seulement la puissance de l’unification féminine, mais aussi dessine et anime la mise en œuvre d’une confiance palpable. Face à l’action de ces femmes poussant le poids mort du béton, nous témoignons du déliement figuratif et littéral de l’oppression.

Née en 1989, Stéphanie Rizaj est d’origine autrichienne et kosovare. Elle sort diplômée de la Gerrit Rietveld Academy à Amsterdam (NL) et de l’Université des Arts Appliqués de Vienne (AT) en 2019. Ses racines artistiques se retrouvent aussi bien dans l’architecture que dans la mode et le design. L’artiste va intégrer en 2021 la Higher Institute for Fine Arts à Gent (BE).

Les bases de la sculpture performative de Rizaj sont formées par un ensemble de corps créant un mouvement uniforme et fluide. Cet ensemble porte la phrase “la lutte elle-même est assez pour remplir un cœur”. Dans « Comme si on mordait le fer », Rizaj utilise le médium vidéo pour illustrer cette controverse. « As If Biting Iron » est le premier film de la réalisatrice Stéphanie Rizaj.

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